Melbourne, Australie.
Afin de pallier à la différence des salaires entre hommes et femmes et sans questionner outre-mesure les raisons socio-économiques de celle-ci, une féministe de Melbourne a décidé d'imposer une taxe de 18% à sa clientèle masculine seulement.
Il semblerait que cette féministe de 3e vague n'ait rien trouvé de mieux pour combattre ce qu'elle croit être une injustice profonde que de créer une autre injustice. Le fait que les études démontrent que la différence de salaire est surtout liée aux heures de travail investis ainsi qu'à la compétence des travailleurs ne semblaient pas peser lourd dans la balance de cette militante.
Pire, il y a des hommes qui trouvent l'initiative formidable.
Qu'en est-il exactement?
L'étude de l'institut Insée constate qu'à caractéristiques observées identiques, il ne demeure qu'un écart de 6,8 % qui peut aussi s'expliquer par l’expérience professionnelle, l’ancienneté dans l’entreprise ou encore le niveau de diplôme acquis.
Ainsi le véritable écart pourrait plus n'être que de 2 ou 3%. Il y a encore un peu de travail à faire à ce niveau. Cependant, la réalité est différente de ce que les idéologues du féminisme de 3e vague nous présentent.
Je me demande si cette militante féministe prend des mesures afin de contester l'arrivée massive d'une immigration aux moeurs misogyne et sexiste en Australie?