La vérité derrière la crise des migrants haïtiens.

Par: Marco Leclerc

Réfugiés, demandeurs d'asile, migrants. Ainsi soient-ils. Illégaux? Surtout pas! Cette guerre des mots n'est pas anodine. Ceux qui ont pour tout argument la censure veulent à tout prix vous imposer la terminologie à utiliser. Leur plan? Vous interdire moralement d'êtres opposés à l'arrivée massive de gens traversant la frontière sans permission.

Selon les Nations Unis :  (voir au bas de l'article pour les liens)
Un réfugié est quelqu'un qui fuit son pays car il persécuté et/ou en danger de mort.
Un demandeur d'asile est quelqu'un qui est en attente d'une réponse afin de recevoir officiellement le statut de réfugié.

Nous le réaliserons, peu importe l'angle d'analyse, aucun être doté d'un minimum de raison ne peut logiquement  penser que les gens traversant la frontière illégalement sont persécutés ou en danger de mort. Ils ne sont donc ni des réfugiés, ni des demandeurs d'asile.


Or les détenteurs auto-proclamés de la vertu universelle savent bien qu'en astreignant le langage, on contrôle aussi la pensée. Vous n'avez pas le droit de voir ce que vous voyez. Ne vous laissez pas manipuler : la précision des mots est essentielle sans quoi la pensée elle-même reste pâteuse et confuse.

Qui sont-ils exactement et quel est leur statut juridique?
Suite au terrible séisme qui a frappé Haïti en 2010, le président Obama avait accordé un Statut de Protection Temporaire à quelques 60 000 haïtiens. Ce SPT fût renouvelé en 2012. Juridiquement reconnus, ces gens pouvaient demeurer et travailler aux USA. C'était une mesure purement humanitaire qui visait à aider des gens qui avaient tout perdu.

Sept ans plus tard, l'inévitable est annoncé: Une mesure temporaire est par définition limitée dans le temps et la cloche vient de sonner: Il nous a fait plaisir de vous aider, il est maintenant temps de retourner dans votre pays.


Seulement ils ne désirent plus retourner dans leur pays. Leurs vies sont-elles en danger? Non. Sont-ils victimes de persécutions raciales, religieuses ou politiques? Non. Sont-ils victimes d'une dictature? Non. Ils ne désirent simplement plus respecter une entente qu'ils avaient conclu avec le gouvernement des USA.


D'autre part, en février 2017, le maire Coderre annonce que Montréal est devenue une "ville sanctuaire" signifiant ainsi que les sans-papiers peuvent recevoir des services municipaux sans craindre d'êtres déportés. Il va sans dire que cette mesure visait surtout les syriens ayant fui en catastrophe un pays dévasté par la guerre.

Les haïtiens répondent donc à l'appel faite par le maire de Montréal. Ils n'étaient au début que 3 ou 4 par jour. La rumeur du succès de l'entreprise s'est répandu comme une trainé de poudre. Il suffit d'arriver ici sans papier et le tour est joué; Prise en charge immédiate par le gouvernement.

Aujourd'hui, ils sont 300 ou 400 par jour à franchir illégalement nos frontières. Combien et surtout qui seront-ils demain?


Juridiquement une ville sanctuaire ne reçoit que des réfugiés "sans papiers", c'est-à-dire sans document d'identité officiel. Où sont donc passé les passeports de ces haïtiens? Ils étaient tous parfaitement identifiés puisque les USA leur avait accordé un SPT.


Nous nous retrouvons donc logiquement devant 4 options:

A) Ils ont sciemment jeté leurs papiers d'identification afin d'obtenir les bénéfices d'une ville sanctuaire.
B) Ils avaient des papiers d'identification et ils sont arrivé ici en plaidant une demande d'asile.
C) Ils sont entrés illégalement aux États-Unis et n'ont pas de papiers. Ils entrent donc illégalement au Canada.
D) Ils sont entrés ici de bonne foi croyant qu'ils bénéficieraient d'un nouveau statut particulier au Canada.

On a beau analyser la situation sous tous les angles, il n'en demeure pas moins que le véritable terme pour décrire ces gens est: immigrants illégaux. Dans 3 des cas de figure, il s'agit de tricheurs qui testent le système. Les autres seraient mal informés.

Suite à la lecture des textes des Nations Unis, on pourrait en conclure qu'aucun esprit honnête ne devrait avancer qu'il ne s'agit pas d'immigrants illégaux. C'était sans compter sur les médias de masse.

Il fut un temps en Occident où l'on pouvait compter sur nos journalistes afin de nous éclairer de façon objective. Cette époque est révolue. Les élection américaines ont révélé officiellement que les médias de masse sont devenus des engins de propagande de la bonne parole dictée par l’establishment.

Quand à une certaine gauche, toujours aussi constante dans sa bêtise, elle a encore et toujours recours à la sémantique pour combattre ce qu'elle ne peut faire avec la raison. Pour ces esprits obtus et binaires, soit vous accueillez les illégaux à bras ouverts, soit vous êtes des racistes et des xénophobes, rien de moins.

On aurait tendance à se rouler par terre d'hilarité devant un raisonnement aussi niais et puéril si ces fanatiques n'étaient pas si bruyants, organisés et nuisibles.

La réflexion et la nuance leur faisant cruellement défaut, il leur est tout-à-fait intellectuellement impossible d'envisager que les gens qui sont outrés par cette entrée d'illégaux le serait peu importe la couleur de peau, la race ou la religion des gens qui entrent chez nous sans demander la permission.

Les frontières ne sont pas une invention de l'extrême-droite. Il s'agit d'une mesure de protection de la population.

Or à quoi servent-elles si on peut les franchir impunément? Alors que le citoyen ordinaire croule sous les lois, obligations, impôts et interdictions de toutes sortes, il doit en plus docilement accepter que des gens imposent leur présence de façon illégale en profitant effrontément du système? Mais qu'est-ce que cette logique tordue?

Quel impact économique et social aura cette immigration sur les habitants du Québec? Le questionnement légitime de quiconque bénéficiant d'une capacité à réfléchir est criminalisé par le premier ministre Couillard ainsi que par ses sbires.

N'étant pas en période électorale, l'avis de la population n'intéresse pas les politiciens. Les bien-pensants proscrivent le débat. On impose une pensée et on avilit les opposants. Ce type de comportement qui devient de plus en plus une habitude depuis 10 ans rappelle les heures sombres que l'humanité a connu. C'est à proprement dire, scandaleux.

Qu'en retirent-ils?
Le parti libéral y voit une assurance de pérennité. Le machiavélique Couillard tente de travestir son intérêt politique en de l'humanisme.

Quand aux journalistes ainsi qu'à la gauche narcissique (ils ne forment plus à notre époque que le même et unique groupe), leur dogmatisme pathologique les faisant halluciner des néo-nazis et des fascistes partout, ils en retirent la colossale satisfaction d'avoir combattu des méchants. Au cours de l'Histoire, ces naïfs ont plus souvent qu'à leur tour servi le pouvoir en tant qu'idiots utiles.

Un homme d'État digne de ce nom et qui respecte ses citoyens devrait les consulter avant de prendre des décisions aussi importantes que d'ouvrir les frontières. On devrait pouvoir compter sur des journalistes ainsi que des intellectuels objectifs afin de fournir à la population une analyse claire de la situation. Or le Québec manque cruellement des deux. Les braves qui restent sont ignominieusement démonisés.

On a déjà rempli le stade Olympique, il y a soudainement de l'argent pour des lits d’hôpitaux et on ressuscite des centres pour personnes âgées afin de loger les impromptus. Quand les politiciens décideront-ils de faire respecter les lois et de fermer les frontières? Car, à moins d'êtres gérés par de parfaits crétins, il est inévitable que cela survienne.

Attendront-ils que l'on soit submergé? Que la situation soit ingérable? Qu'il arrive une catastrophe? Que les criminels traqués aux USA ne se mêlent à la foule? Dans la situation actuelle, tout est possible.

Pendant ce temps, on impose le silence au peuple qui n'en peut plus. Et la colère monte.

Pour plus d'information concernant la terminologie légale:
http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2016/7/55e45d87c/point-vue-hcr-refugie-migrant-mot-juste.html
http://www.un.org/french/pubs/chronique/2006/numero4/0406p31.htm
http://www.unhcr.org/fr/demandeurs-dasile.html
http://www.droit-inc.com/article20916--Migrants-un-terme-a-proscrire



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