Vaccins Covid: peut-on résister à la pression médiatique?

Par: Ophélien Champlain

Chaque année, des centaines de millions de doses du vaccin contre la grippe sont administrées en Amérique du Nord. Cependant, les personnes vaccinées contre l'influenza n'ont jamais exigé que tout le monde ait reçu le vaccin afin de pouvoir interagir socialement normalement. 

Par contre, en ce qui a trait à la Covid, certaines personnes vaccinées ne se sentiraient pas en sécurité en présence de gens n'ayant pas reçu le vaccin. À quoi sert-il alors? 

Je ne suis aucunement anti-vaccin. Je ne m'oppose pas aux vaccins ayant été dûment testés et ayant subi le test du temps. 

Les vaccins contre la Covid doivent cependant être considérés dans une classe à part. Aux États-Unis, ils ne sont pas "approuvés" par la FDA, ils sont simplement "autorisés" en raison d'une situation d'urgence exceptionnelle*¹. Outre, certains d'entre eux [mais pas tous] sont des vaccins à l'ARNm [que certains appellent "thérapie génique"], un procédé encore expérimental, vu qu'il est utilisé pour la 1ère fois. Force est de reconnaître qu'il y a là un facteur inconnu, qui ne s'applique pas lorsqu'il est question de se faire injecter un vaccin dûment testé et approuvé. 

Pour les personnes qui ont la santé hypothéquée par quelconque condition médicale et qui sont davantage à risque de développer de graves complications en attrapant la Covid, le choix peut sembler facile. Mais pour les personnes qui ont de faibles probabilités d'avoir des symptômes sévères, le choix n'est pas si évident. Au moment d'écrire ces lignes, seulement 0.4% des cas de Covid-19 actifs sur la planète sont sérieux ou critiques [source: Worldometers]. 

Outre, certaines personnes ayant reçu l'un ou l'autre de ces vaccins ont eu des réactions adverses graves. Certaines sont même mortes. 

"Oui, mais c'est un infiniment petit pourcentage". 

Certes, mais les probabilités de développer des complications liées à la Covid, ou d'en mourir, sont également infimes pour quelqu'un de jeune et en santé. L'argument du faible pourcentage doit être valable dans les deux cas. 

Il y a des gens qui ont très peur de la Covid, mais il y a aussi des gens qui se méfient du vaccin. Il y a surtout des gens qui ont MOINS peur de la Covid que de CES vaccins en particulier - ce qui est rationnel et légitime. Les personnes qui préfèrent ne pas se faire vacciner ne devraient pas être stigmatisées.

Outre, cette campagne de vaccination pave la route au projet de passeport vaccinal, qui n'est pas exclusivement pour voyager à l'étranger. Il est question d'un système de traçage des déplacements avec installation de scanners de code QR à l'entrée de divers types d'établissements: arénas, cinémas, restaurants, gymnases. 

Pour ma part, je crains davantage de me réveiller dans un monde dystopique géré par l'intelligence artificielle que d'attraper la Covid. Le "Great Reset" qui s'appuie sur la crise sanitaire pour transformer le monde avec la 4ème Révolution Industrielle n'est pas une lubie: ce projet est mis de l'avant par le Forum Économique Mondial. 

L'application d'un avertissement par Facebook sur toute publication en lien avec le vaccin dénote une volonté de contrôler le narratif [de la part de ceux dont l'objectivité est pour le moins questionnable]. Ça aussi peut laisser perplexe...

 

*³ https://www.fda.gov/vaccines-blood-biologics/vaccines/emergency-use-authorization-vaccines-explained

 

 



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