"Vous subissez un lavage de cerveau pour vous faire accepter le résultat de cette élection comme juste. On vous dira que seules les mauvaises personnes sont sceptiques dans cette situation, et vous aurez des comptes à rendre si vous doutez."
Voici ce qu'a tweeté Scott Adams, le dessinateur de bandes dessinées célèbre pour sa série Dilbert.
Pourquoi douter? D'abord à cause de la proportion jamais vue du vote par correspondance. Plusieurs états ont modifié les règles encadrant le vote postal [ce sont d'ailleurs les Démocrates qui ont fait pression en ce sens]. Ainsi, des bulletins non sollicités ont été postés à toutes les personnes figurant sur les listes électorales, qui n'avaient pas été remises à jour.
Des votes frauduleux, il y en a incontestablement eu. Le nombre de déclarations sous serment signalant des irrégularités dans les bureaux de scrutin est considérable [il est difficile de croire qu'autant de personnes aient pris le risque d'être accusés de parjure]. Y aurait-t-il eu suffisamment d'irrégularités pour influencer le résultat dans un [ou plusieurs] des états chaudement disputés? Personne ne le sait - et c'est justement pour ça qu'il faut recompter.
Un parallèle québécois: aurait-on accepté la victoire du NON [ou celle du OUI] au référendum de 1995 avec un nombre aussi élevé d'irrégularités signalées sous serment? Notons aussi que la France a mis fin au vote postal en 1975 pour cause de fraude électorale.
Bien que certaines des allégations d'irrégularités ne tiennent pas la route, d'autres sont tout à fait pertinentes. Alors quand des manoeuvres visant à censurer ou décrédibiliser les publications qui relatent ces allégations sur les réseaux sociaux [en leur apposant des avertissements] s'accompagnent d'une volonté médiatique d'officialiser prématurément un résultat contesté, on peut penser à une tentative concertée de "lavage de cerveau" ou de putsch médiatique. À noter qu'aucun tel avertissement n'est apposé sur des publications pro-Biden sur Facebook ou Twitter.
Si le Big Tech n'avait pas un parti pris rendu évident par la purge unidirectionnelle massive de comptes conservateurs [qui sont évidemment sympathiques à Donald Trump], il serait plus facile de percevoir ces avertissements comme une initiative vérace et bien intentionnée visant à rétablir les faits.
Par dessus tout, si les médias "mainstream" avaient livré un compte rendu impartial de l'actualité politique depuis 4 ans, au lieu de servir d'organe de propagande au Parti Démocrate, ce serait plus facile de ne pas remettre leur narratif en question. Étant donné que les médias de masse ont livré une couverture malhonnête, rapportant parfois eux mêmes de façon délibérément erronée les propos de Donald Trump, il n'est pas étonnant qu'une partie de la population ait perdu confiance.
Ajoutons à cela le silence médiatique sur l'affaire du portable d'Hunter Biden [très compromettante pour Joe Biden] et l'absence d'enquêtes des journalistes - alors qu'il s'agit de leur devoir professionnel. À noter que ces médias ont la même attitude en ce qui concerne les allégations d'irrégularités, qu'ils se contentent de qualifier de "déni". Il s'agit de la même classe médiatique qui a appuyé les tentatives de destitution du président Trump par le camp Démocrate, basées sur de simples allégations [qui se sont avérées bidon - comme Steele Dossier avec le Russiagate].
Il faut aussi comprendre que Joe Biden est le candidat de l'État profond. Après des décennies de tactiques douteuses, le FBI, la CIA et le Pentagone seraient-ils soudainement au dessus de tout soupçon? Fascinant de voir des gens qui se réclament de la gauche ou se définissent comme "anti-système" se ranger dans le camp qu'ils auraient qualifié de "Grand Satan" durant les années Bush.
Pourquoi des institutions [dont le FBI] qui ont déployé tous leurs moyens pour se débarrasser de Trump pendant 4 ans n'auraient-ils pas voulu "aider la chance" pour influencer le résultat d'une élection? D'admettre la possibilité de grosses magouilles dans les coulisses de la politique états-unienne ne relève pas du délire.
La seule solution pour rétablir la confiance et pour faire accepter le résultat serait d'enquêter là où des irrégularités ont été rapportées sérieusement, par simple souci de transparence. Le camp Démocrate devrait être le premier à accepter ces enquêtes, ne serait-ce que pour clouer le bec à ses adversaires en démontrant qu'il n'y a pas eu de tricherie d'assez grande ampleur pour avoir d'impact sur l'issue. L'examen du scrutin [soit un recomptage] serait un moyen d'imposer la légitimité du résultat - tel qu'il s'avérera au final.
Le principal coupable du climat de confusion actuel [et de l'acrimonie qui en découle], ce n'est pas Donald Trump. Ce ne sont même pas les Démocrates. Ce sont avant tout les médias et les réseaux sociaux de Silicon Valley.
Dans un autre tweet, Scott Adams écrit ceci:
"Les institutions et les individus les plus corrompus aux États-Unis ont
déclaré que l'élection était sans fraude, et ça me suffit. Qu'est ce qui cloche
avec le restant d'entre vous?"