On apprend qu'une musulmane nommée Ishrak Nourel Hak conteste la loi sur la laïcité fraîchement adoptée. Il s'agit d'une étudiante en enseignement qui porte le voile islamique, et sans surprise, elle accuse l'État québécois de l'empêcher de réaliser son rêve, en précisant qu'il est impensable pour elle de retirer son voile.
Allez-y, Madame Hak. Mais vous savez quel message vous enverrez aux nombreux Québécois qui veulent la laïcité depuis longtemps, n'est-ce pas? Vous leur direz que vous refusez de faire un effort pour vous ajuster à quelque chose d'important pour eux, c'est-à-dire la relégation des religions à la sphère privée. Quelque chose d'important pour la société à laquelle vous voulez vous joindre, à la société dans laquelle vous souhaitez même participer à l'instruction des jeunes. Vous leur direz que votre personne et votre dieu passent avant cette collectivité que vous osez prétendre vouloir servir.
Voilà plusieurs décennies qu'il y a des femmes voilées, comme vous, qui utilisent comme méthodes la culpabilisation des Québécois, la victimisation de leur personne et de leur communauté et les injonctions à coups de tribunaux pour forcer les gens à accepter leur voile en toutes circonstances. Le résultat : inciter les gens à se braquer. Pire encore : certains en viennent à un sentiment d'hostilité généralisé envers les musulmans, alors qu'un grand nombre d'entre eux ne demandent rien de spécial.
Mais continuez, si ça vous amuse d'empoisonner le climat social.
