La renaissance de l'extrême-droite?

Par: Marco Leclerc

Mise-en-situation

J'ai l'honneur d'avoir reçu la demande de participer à un effort collectif afin de rédiger un ouvrage dans lequel l'on dénonce le détournement de la signification des mots historiquement très connotés, par la gauche auto-qualifiée « progressive » afin de s'en servir comme arme idéologique. Le groupe d'auteurs est formé de philosophes, de docteurs en philosophie ainsi que d'enseignants au niveau collégial et universitaire. Le livre paraîtra d'ici quelques semaines.

Un des mots que j'ai choisi est «  Extrême droite » qui me semble être utilisé à tort et à travers par les journalistes, animateurs de radio et chroniqueurs de tout acabit qui suivent béatement la voie idéologique dictée par la gauche œcuménique.

Extrême droite


Qualificatif utilisé par la gauche radicale ainsi qu’une certaine caste de journalistes afin de diaboliser les gens n’adhérant pas à leur idéal politique. La fin justifiant les moyens, les militants de la gauche radicale, qui n’ont aucune crainte d’être en lice pour un prix Nobel de la philosophie, n’hésitent jamais à utiliser ce procédé d’une honnêteté discutable.

L’ordre fut donné par le parti communiste lors de la troisième internationale dans les années 1920 : « Calomniez vos adversaires en les associant aux fascistes afin de les discréditer. » En matière de communication, un mensonge répété mille fois devient une vérité pour le citoyen plus ou moins informé.

Historiquement, l’extrême droite était un mouvement violent, souvent religieux, raciste, parfois totalitaire et faisant preuve d’un nationalisme exacerbé : les fascistes de Mussolini, les franquistes, le Ku Klux Klan. Quoiqu’ayant un programme économique très socialisant, donc de gauche, les nazis sont aussi historiquement reconnus comme étant de l’extrême droite, leurs crimes racistes et leur nationalisme pathologique ont davantage frappé la mémoire collective que leur programme économique.


Sous la plume de certains intellectuels et journalistes, il semblerait que l’extrême droite renaît de ses cendres. Le suprémacisme blanc repointe sa capirote. Ils entendent de nouveau le bruit des bottes.

Qu’en est-il?

Sous l’impulsion d’un redoutable et massif endoctrinement marxiste au niveau collégial et universitaire*, le spectre politique de la société s’est considérablement décalé vers la gauche au cours des vingt dernières années. La mauvaise foi, l’inculture ainsi que l’aliénation idéologique jouant un rôle primordial dans la perception de la réalité chez les gens de la gauche radicale, toute référence à un certain nationalisme « make America great again » « Vive le Québec libre », ou d’un scepticisme face à l’immigration illégale massive, sera immédiatement étampée comme étant d’extrême droite, défiant ainsi toute définition philosophique, politique et historique.

Leur méfait accompli, ils espèrent clore rapidement le débat afin d’imposer leurs idées sans risquer la discussion. Plutôt que de défendre une opinion face à un adversaire plus fort que soi, on l’excommunie. Ce procédé relève d’un nouvel autoritarisme : autrefois, le goulag, aujourd’hui, l’ostracisation intellectuelle et morale.

Un discours tenu il y a à peine quelques années par un René Lévesque ou un Charles De Gaulle serait aujourd’hui immédiatement qualifié de raciste, fasciste et ultra nationaliste par les gardiens de la vertu. Le galvaudage éhonté ne semblant pas les gêner outre mesure, la comparaison de leurs adversaires idéologiques avec les nazis résonne dans leurs discours comme un vieux disque rayé.

On remarquera d’ailleurs que les membres du parti d’extrême gauche Québec Solidaire ne ratent pas une occasion d’associer le Parti Québécois à un parti d’ultra nationaliste raciste. Les groupes aujourd’hui désignés comme étant d’extrême droite sont en réalité des gens de la droite modérée patriote, la droite gaulliste.

Il est utile de rappeler que la gauche universitaire des années 60 insultait le grand Charles De Gaulle en le traitant de fasciste, lui qui avait mené la résistance contre les nazis lors de la IIe guerre mondiale. L’arrogance niaise de ces incultes ne connaît pas de limite.

L’extrême droite n’est cependant pas morte. L’islamisme avec sa mise à mort des homosexuels, sa ségrégation religieuse, son sexisme aigu, sa censure, sa violence, ses châtiments corporels pour crimes mineurs, sa maltraitance des animaux ainsi que des enfants, son suprémacisme religieux, en est un parfait exemple.

Fait cocasse, les justiciers de la gauche régressive s’allient béatement aux islamistes immigrant en Occident et fustigent en échange ceux qui protestent contre cette peste, en les traitant de fascistes ! Cette fantastique inversion des valeurs est une parfaite démonstration de la colossale aliénation mentale dont fait preuve la gauche radicale universitaire.

Deuxième fait cocasse : À part les islamistes, les seuls militants employant des techniques d'extrême droite actuellement en Occident sont les « antifas » qui n'hésitent pas à censurer, intimider et utiliser la violence contre tous ceux avec qui ils ne sont pas en accord. Plus souvent qu'autrement, ils accomplissent leurs actes de bravoure masqués comme des scélérats.

Un désir de faire respecter les procédés légaux de l’immigration ne relève pas de l’extrême droite. Une fierté nationale saine ne relève pas du fascisme. Être contre l’islamisme ne relève que du bon sens. Un désir de faire respecter sa culture est parfaitement sain. Un peu de perspective historique ne ferait pas de tort à ceux qui utilisent cette expression à tort et à travers.


*http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/20/31003-20140620ARTFIG00274-les-universites-francaises-sont-elle-
vraiment-des-foyers-de-marxisme.php
*http://quebecoisdesouche.info/soixante-annees-dendoctrinement-i/
*https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1068617/liberte-expression-universite-ontarienne-excuse-jordan-peterson
*https://www.youtube.com/watch?v=wLoG9zBvvLQ



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