BLACK PANTHER - La logique antifa entre à Hollywood.

Par: Marco Leclerc

Le nouveau film de super-héro Black Panther, adapté du personnage de Marvel Comics, est très loin d'être un grand film. Le scénario est ordinaire, le jeu des acteurs est plus qu'ordinaire et les textes sont plutôt pauvres. En fait, les échanges entre les personnages sont dignes de ceux d'un film d'action. Rien de plus.

Et pourtant, il a été chaudement accueilli par les critiques :  « Un grand film magnifique et intense! »
En ce qui me concerne, ce film marque un point tournant dans le cinéma : C'est avec lui que la mentalité des antifas5 fait son entrée à Hollywood.

Synopsis:
Il y a longtemps, une météorite a frappé le continent africain. Cette météorite était composée entre autre d'une matière phénoménale, le vibranium, qui a apporté savoir, technologie et pouvoir aux peuples qui l'ont découvert.

Depuis et jusqu'à ce jour, ces peuples vivent en retrait du monde, cachés dans leur petit coin de paradis qu'aucun étranger ne peut accéder. Les gens du Wakanda ont en effet peur que des intrus ne comprenant pas très bien comment se servir de cette fantastique technologie ne l'utilisent à mauvais escient.

Avant même que le film ne soit à l'affiche, les critiques journalistiques bavaient d'émoi devant cette prodigieuse production hollywoodienne.

«Black Panther abordera des questions de société comme aucun autre film du MCU (Univers Cinématropahique Marvel) avant lui, parce qu'il montre combien la représentation et l'identité sont importantes et à quel point c'est dramatique quand on refuse ces deux notions aux peuples»2

On peut se demander où est passé leur sens du drame lorsque Justin Trudeau et autres bonzes du politiquement correct affirment: « Au Canada, nous n'avons pas de réelle identité. »4  Et pourtant, Trudeau a un rôle autrement plus important qu'un personnage de film Hollywoodien ; c'est le Premier Ministre d'un pays.

Je soupçonne qu'ils pensent que l'identité est méritée par tous les peuples pour peu qu'ils ne soient pas caucasiens. Les occidentaux blancs exigeant que leur identité soit respectée seront rapidement classés parmi les suprémacistes blancs ou encore l'extrême-droite. On repassera pour la logique.

Avec la binarité intellectuelle qui les caractérise si bien, la police de la pensée a même mis les gens en garde : «Si vous n'aimez pas ce film, c'est que vous êtes racistes.»3

«C'est fort, magnifique et intense, mais il possède aussi une profondeur et une spiritualité»1

Le film est effectivement d'une profondeur surprenante : Il est profondément ennuyant. En matière de spiritualité, c'est une coche au-dessus de Les dents de la mer.

«Enfin un film avec un super-héro noir!»

Enfin un film avec un super-héros noir? Alors Steel, Spawn, Meteor Man, Luke Cage, Hancock, Blade, Black Lightening, Tornado (X-Men), Johnny Storm, Darwin (X-Men), Bishop (X-Men), Cyborg (Justice Ligue), c'était quoi? La mémoire sélective de nos journalistes et commentateurs ne surprend plus personne.

Les acteurs y sont soit très mauvais ou très mal dirigés, les blagues tombent toutes à plats, les conversations entres personnages sont insipides. Mais le plus dérangeant demeure les tentatives de contaminer l'esprit des spectateurs avec les moronneries idéologiques issues de la gauche radicale ainsi qu'avec leurs leçons de morale de bénitier. Un point positif : Les effets spéciaux sont réussis.

La logique antifas
D'abord, tout comme dans les campus universitaire où la gauche régressive impose sa loi par l'intimidation et la violence, le film clive clairement entre noirs ou blancs. Les blancs sont tenus responsables de tout. Certains noirs de Los Angeles tombent dans la criminalité? C'est la faute aux méchants blancs.

Ensuite, la haine des américains blancs y est ouvertement exprimée. On les appelle même rageusement  «Les colonisateurs»!

Pas grave vous croyez? Essayez d'imaginer un film de super-héro blanc où l'on essentialiserait tous les marocains, les détestant joyeusement en les appelant «les islamistes».  Ou encore si on décidait d'appeler tous les noirs africains «les cannibales». Ce serait inacceptable. C'est pourtant exactement ce qui se passe dans cette production.

Lorsqu'il s'agit de blancs, toutes les chienneries semblent êtres permises. Plusieurs l'ignorent mais le racisme anti-blancs primaire est très tendance dans les cercles sociaux de la gauche marxiste collégiale et universitaire.

Ensuite, l'armée qui défend la ville est une armée de femmes chauves avec un air androgyne. Clin d’œil ici au féminisme intersectionnelle. Une femme, ça peut faire exactement le même travail qu'un homme. Il n'y a biologiquement aucune différence ; c'est une question purement culturelle.

Aussi subtil que la famille Trudeau chez les indous, l'auteur a voulu faire un parallèle évident avec l'Amérique gouverné par Trump. Dans l'un des innombrables échanges creux et ennuyeux du film, la sœur du héro lui fait la morale :

« Nous devrions ouvrir nos frontières! Nous devrions accueillir les réfugiés! »

plaide-t-elle affichant une supériorité morale évidente. À la fin du film, malgré une logique loin d'être convaincante, le héro a enfin entendu raison : Il ouvre les frontières à tout vent car les protéger menait tout droit à la destruction du monde. Rien de moins.

Cet échange entre les personnages du film n'est pas anodin dans un monde où l'immigration de masse illégale est extrêmement controversée et où la gauche régressive s'allie au libéralisme économique pour moralement en interdire la critique. Le gauche s'imaginant moralement supérieure comme à son habitude, et les patrons eux, sont trop contents d’accueillir une main d’œuvre bon marché.

Avec ce film, ce que je craignais se concrétise : on officialise et banalise le discours clivant et raciste envers les blancs en vogue dans les campus universitaires où la gauche radicale sévit dictatorialement et on le transpose au grand écran. On veut que l'idéologie devienne la culture populaire.

La société change lentement. On nous habitue doucement au discours des extrémistes de gauche. Il y a 15 ans, on aurait enfermé dans un institut psychiatrique une personne qui vous aurait affirmé qu'un enfant peut choisir son sexe, aujourd'hui, nos législateurs ont abdiqué devant les fanatiques qui imposent un tel agenda idéologique sans aucune retenue.

Encore une fois dans notre Histoire, une minorité d'illuminés imposent leur lubies à la majorité. L'Humain n'apprendra-t-il jamais?

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1. Erik Davis, blog Fandango
2. Jen Yamato, Los Angeles Times.
3. https://www.dangerous.com/41162/rotten-tomatoes-block-negative-reviews-black-panther-movie-racism/
4. https://www.theguardian.com/world/2017/jan/04/the-canada-experiment-is-this-the-worlds-first-postnational-country
5. Les antifas (ou Social Justice Warriors) sont des militants endoctrinés par l'extrême-gauche et fanatisés.  Ils sont violents, pro-censure et anti-démocratique.



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